Synonyme de résistance et de durabilité, avec une durée de vie dépassant parfois les 100 ans, le béton est réputé pour son excellent rapport coût-efficacité. Pour autant, face aux enjeux climatiques, il ne cesse de se réinventer pour améliorer son empreinte carbone et environnementale.
Les bétons bas carbone, en plein déploiement à l’échelle du territoire, permettent ainsi de limiter les émissions de la construction, tout en conservant les performances mécaniques des bétons traditionnels. Si la RE2020 a accéléré leur développement, les recherches se poursuivent pour abaisser encore leur empreinte et généraliser leur utilisation.
La filière multiplie également ses efforts de R&D pour améliorer la contribution du béton à l’économie circulaire : en valorisant toujours plus de déchets industriels comme combustibles de substitution, comme substituts partiels au clinker et aux granulats, ou en recyclant les bétons de déconstruction à plus grande échelle, notamment dans de nouveaux bétons.
Outil de résilience, le béton constitue par ailleurs le matériau de référence pour bâtir des ouvrages orientés vers la transition énergétique, comme les unités de production d’EnR, ou capables de résister aux aléas climatiques, comme les digues et réservoirs.
Il accompagne aussi les politiques de lutte contre les îlots de chaleur urbains, grâce à son inertie thermique favorable à l’architecture bioclimatique, à son pouvoir drainant permettant de désimperméabiliser les surfaces et à son albédo élevé réfléchissant le rayonnement solaire.
Enfin, en raison de sa souplesse et de sa neutralité chimique, le béton est de plus en plus utilisé en faveur de la biodiversité, afin de restaurer les trames bleues et vertes dans nos territoires et d’aménager des récifs artificiels sur notre littoral.