Lutte contre les îlots de chaleur urbains
Les solutions concrètes du béton
Avec le changement climatique, les vagues de chaleur devraient être deux fois plus fréquentes en 2050, et le phénomène d’îlots de chaleur urbains (ICU) s’aggraver. Pour accompagner les collectivités dans l’adaptation des villes et la création d’îlots de fraîcheur, le béton offre diverses solutions.
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Favorisés par la minéralité des espaces urbains – qui, la nuit, libèrent la chaleur emmagasinée durant la journée -, les ICU sont responsables d’une surchauffe atteignant parfois les 10 degrés et d’un nombre croissant de nuits tropicales.Pour y répondre, les collectivités expérimentent un urbanisme anti-canicule, qui passe en premier lieu par la désimperméabilisation et la végétalisation des surfaces. De nombreux revêtements perméables à base de béton peuvent accompagner cette stratégie : béton drainant, pavés poreux, dalles gazon… Et le matériau constitue également un support idéal pour la végétalisation des façades et des toitures, en raison de sa résistance mécanique et de sa neutralité chimique.
En complément, l’albédo élevé des revêtements en béton permet de réfléchir le rayonnement solaire, plutôt que l’absorber, évitant ainsi l’accumulation de chaleur dans des surfaces telles que les parvis, trottoirs et façades.
En complément, l’albédo élevé des revêtements en béton permet de réfléchir le rayonnement solaire, plutôt que l’absorber, évitant ainsi l’accumulation de chaleur dans des surfaces telles que les parvis, trottoirs et façades.
Enfin, grâce à son inertie thermique, le béton constitue un matériau de choix pour l’architecture bioclimatique, afin de capter au maximum les effets du soleil en hiver et de s’en protéger l’été, d’isoler le bâti par la construction semi-enterrée…
