Saviez-vous que le béton est capable de piéger le dioxyde de carbone ?
Cela est lié à un phénomène naturel, appelé la « carbonatation » du béton.
Durant toute la vie d’un ouvrage, le CO2 atmosphérique pénètre le béton à partir de sa surface.
Il y est absorbé par sa matrice cimentaire, qui se transforme alors en calcaire.
La carbonatation permet ainsi de capter pendant la vie de 15 à 25 kg de CO2 par m3 de béton.
Les bétons des ouvrages existants piègent donc en permanence des millions de tonnes de CO2.
Mieux : quand l’ouvrage arrive en fin de vie et quand on le démolit, le concassage du béton multiplie la surface offerte au CO2.
En exposant les granulats pendant plusieurs mois, on peut piéger jusqu’à 80 à 120 kg de CO2 par m3 en cumul.
On améliore aussi leurs propriétés mécaniques.
Ces granulats de béton recyclés servent ensuite à reconstruire la ville à partir de ses propres déchets.
Dans une logique d’écosystème urbain circulaire.