Une piscine… mais laquelle ?
Comment résumer l’été ? Le chant des cigales et les transats au bord l’eau… La France compte déjà 2,5 million de piscines !
Elle représente le deuxième marché mondial après les États-Unis, et s’arroge la première marche du podium en Europe.
Pour réaliser leur rêve, les futurs acquéreurs ont le choix entre quatre types de structures.
D’abord les piscines “hors-sol”, qu’il suffit de poser sur une simple chape, sur un terrain plat. Peu onéreuses, elles sont souvent une première étape.
Viennent ensuite les “monocoques” en polyester. Leur dimension reste cependant limitée, en raison du transport, et elles nécessitent un terrain bien préparé.
Plus complexes, les structures modulaires à base de panneaux en acier, aluminium ou béton précontraint, exigent la pose d’une membrane intérieure pour assurer leur étanchéité.
Piscine en béton monobloc, de multiples possibilités
La quatrième option possible, la piscine en béton monobloc armé, se distingue radicalement des précédentes.
« C’est la solution qui offre le plus de possibilités en termes de formes, de dimensions et d’emplacement, explique Gérard Benielli, créateur de l’entreprise Diffazur, membre et ancien président de la Fédération des Professionnels de Piscine (FPP). Aujourd’hui, la technique du béton projeté par voie sèche permet de laisser libre cours à l’imagination. Toutes les formes sont possibles. »
Sur ce type de piscine en béton, même si la structure est naturellement étanche, il est préférable d’appliquer un revêtement. Il a une fonction esthétique, puisqu’il permet de recouvrir l’intérieur de l’ouvrage, mais aussi fonctionnelle. Un revêtement permet en effet de compléter l’imperméabilisation. Les mortiers hydrauliques s’avèrent particulièrement efficaces dans cette mission.
Un investissement durable
Autre avantage essentiel de ces piscines monobloc en béton armé : leur durabilité. Gérard Benielli invite d’ailleurs à dépasser le cadre de l’achat classique : « Il s’agit d’un véritable ouvrage, qu’il faut considérer avec un œil d’investisseur et pas seulement d’acheteur. »
Pour maximiser la tenue d’une telle piscine en béton, quelques précautions sont nécessaires. « L’idéal est de ne jamais la vider », recommande Gérard Benielli. Une piscine vide est en effet exposée aux chocs thermiques mais aussi à la poussée des nappes phréatiques qui peuvent la déloger de son emplacement.
La FPP préconise également de porter une grande attention à la conception initiale afin de favoriser une bonne circulation de l’eau. Ce qui induit notamment des formes arrondies plutôt que des angles droits.
« Au moins une fois par an, il faut aussi faire analyser l’eau par un professionnel, afin de vérifier son équilibre – la base d’une bonne désinfection », ajoute Gérard Benielli.
Enfin, il convient d’équiper sa piscine d’appareils capables d’injecter automatiquement les produits optimisant la qualité de l’eau. Et lorsqu’il faudra changer l’eau, il est recommandé de procéder le plus rapidement possible.