Réflexion croisée sur les territoires intelligents
Début juin, au Parlement européen de Strasbourg, se déroulait la finale nationale de Batissiel Plus. Organisé depuis une douzaine d’années sous le nom de “Batissiel”, ce challenge qui appelle à une réflexion collective autour de la construction et de l’aménagement des territoires, a été rebaptisé “Batissiel Plus” en 2018.
Une façon de marquer son ouverture aux étudiants, qui rejoignent ainsi les collégiens et lycéens, mais aussi sa réorientation autour des problématiques liées aux territoires intelligents, durables et connectés.
Les équipes devaient concevoir un projet concret pouvant entrer dans cinq thématiques : le logement, la mobilité, les activités humaines (éducation, santé, culture, industrie, commerce, agriculture…), la protection de l’environnement (y compris la gestion de l’eau et des déchets), enfin les énergies locales et renouvelables.
Plus de 3 500 participants
Résultat, cette édition a mobilisé plus de 3 500 jeunes, et la finale a permis de distinguer 9 lauréats parmi les 20 équipes sélectionnées. Le béton a également été mis à l’honneur, certains projets finalistes et primés lui attribuant un rôle significatif.
Des étudiants de l’ENS Paris-Saclay (la fameuse ENS Cachan) ont par exemple proposé de tirer parti de l’inertie de ce matériau pour optimiser la consommation d’énergie de leur futur établissement, actuellement en construction. Ils ont décroché la troisième marche du podium.
Dans leur projet d’extension d’un groupe scolaire, leurs compétiteurs de l’Université Sciences et Techniques de Cergy Pontoise ont proposé d’utiliser des éléments en béton préfabriqué avec deux objectifs : faciliter le chantier en milieu urbain, et réduire ainsi les nuisances sonores. Ils sont montés sur la première marche du podium.