Tandis que se multiplient les axes de transport et les infrastructures, les passages à faune visent à créer des corridors écologiques.
Les solutions de béton coulé en place ou préfabriqué permettent de concevoir tous types d’ouvrages, soit en passages supérieurs comme des ponts, soit en souterrain comme des ponts-cadres ou des ouvrages hydrauliques assurant une fonction mixte.
Par sa durabilité et sa résistance, le béton s’avère le meilleur matériau possible.
Les passes à poissons, aménagées sur de grands fleuves ou de petites rivières, permettent aux poissons de remonter des cours d’eau ou de franchir des obstacles pour migrer ou se reproduire.
Suivant la géographie et les espèces, différents types de passes à poissons peuvent être réalisés : bassins successifs à échancrures, à jet plongeant ou jet de surface, échelles à ralentisseurs, rampes et macro-plots pour les anguilles…
Robuste et neutre pour le milieu aquatique, le béton offre une grande souplesse de mise en œuvre et s’adapte à toutes les exigences.
C’est le matériau idéal pour l’instauration de la trame bleue, mais aussi de la trame bleu marine (notamment dans les zones de transition entre milieux salés et doux).
Les récifs artificiels sont des structures immergées destinées à protéger ou à restaurer un écosystème en milieu marin.
Supports de colonisation pour les micro-organismes attirant les crustacés, les crevettes et les poissons, ils constituent des refuges et des nurseries pour certaines espèces.
Ces structures, conçues comme des micro-habitats, se présentent sous diverses formes.
Avec le béton, lourd et résistant à la houle, il est possible de les réaliser avec différentes rugosités et anfractuosités, en y incorporant même des déchets coquilliers.
Recouverts de plantes, d’herbacées, de mousses et même d’arbustes, les toits végétalisés favorisent le développement du vivant sous de multiples formes : invertébrés, insectes, oiseaux…
En retenant les eaux pluviales, ils créent également des îlots de verdure et contribuent à la réalisation de potagers associatifs ou de jardins suspendus développant la biodiversité en ville.
Grâce à sa résistance à l’eau et à ses performances mécaniques, le béton est le matériau de référence pour la réalisation de ce type de toit.
Outre les murs végétaux qui permettent aux plantes de se développer en vertical, les murs biotopes accueillent des communautés animales et végétales, comme des mousses, des champignons, des micro-organismes, des insectes et des oiseaux.
De telles parois, ensemencées par projection de graines, de matière organique ou de nutriments s’apparentent à des falaises artificielles. Matériau minéral, le béton est un socle idéal pour ces aménagements.
Façonné en relief, avec des cannelures et des cavités, il facilite le ruissellement de l’eau, l’implantation de végétaux et de niches pour la faune.
Le béton, un matériau naturel et neutre
Par sa neutralité, le béton ne provoque aucune perturbation des écosystèmes ni des milieux aquatiques.
Support de vie et de développement de la flore, il permet de créer des formes favorables à des zones d’accueil diversifiées en pleine nature ou en mer.
Facile à mettre en œuvre, c’est un matériau solide et durable qui favorise la biodiversité dans les aménagements urbains, routiers, fluviaux et maritimes, à des conditions économiques attractives.
Les trames verte et bleue
La trame verte est un outil d’aménagement du territoire, constituée de grands ensembles naturels et de corridors écologiques.
Elle permet de relier les réservoirs de biodiversité́ et de créer une continuité territoriale pour la faune et la flore.
La trame bleue, formée des cours d’eau et des bandes végétalisées qui les longent, favorise, elle, la migration des poissons.
Cet engagement de continuité est inscrit dans le Grenelle de l’Environnement.