Lorsque la Société du Grand Paris (SGP) lance un appel à projet dédié à l’aménagement des espaces publics de demain, le groupe RAZEL-BEC mobilise les compétences de l’agence d’architecture Atelier Aconcept et d’un industriel spécialiste du mobilier urbain en béton, le Groupe Saint-Léonard. Très vite, un concept novateur va s’imposer : la mobilité.
« Le mobilier urbain doit offrir à chacun la possibilité de configurer son propre espace, affirme Frédéric Quevillon, architecte DPLG (fondateur de l’agence Atelier Aconcept). Il n’y a qu’à regarder les promeneurs au Jardin du Luxembourg, qui déplacent leur chaise au gré de la météo ou de leur envie d’isolement. »
Les fondements du banc St@ation 4D étaient posés : il allait coulisser sur des rails pour répondre aux besoins et envies de chacun ! Et parce que la SGP souhaitait démontrer que le mobilier urbain peut être très personnalisé pour une parfaite intégration à son environnement, le choix d’une solution d’impression 3D en béton est apparue comme permettant de conjuguer esthétique, technicité et maîtrise budgétaire.
La solution : l’impression 3D en béton
« Nous avons relevé un vrai défi, souligne Bertrand Malet, Directeur du Développement du Groupe Saint Léonard, en choisissant la solution de l’impression 3D du béton. »
En effet, assise et dossier doivent être réalisés en un seul tenant, sans rupture, en intégrant au contraire une courbe assurant confort et esthétique.
« Nous avons travaillé en partenariat avec XTree, start-up spécialisée dans l’impression 3D du béton, précise Bertrand Malet, leur apportant notamment notre expertise sur les exigences spécifiques du mobilier urbain. » Afin d’en faire un objet parfaitement intégré à la cité, le banc s’est vu doté d’une puce numérique intégrée lors de la fabrication et devant permettre aux utilisateurs d’accéder à de nombreuses informations sur la ville et sur la ligne 18.
Un outil ludique de lien social
Après quelques mois d’utilisation, le banc St@tion 4D a conquis son public. « Les jeunes utilisateurs du gymnase voisin appellent désormais le parvis sur lequel il est installé “la place du banc qui bouge” ! », se réjouit Frédéric Quévillon. Si certains points techniques ont été améliorés (résistance de la structure métallique aux nombreux déplacements notamment), la structure béton est pérenne.
Le caractère ludique du déplacement et l’esthétique du banc ont été accueillis très favorablement par les utilisateurs, et les potentiels de l’application numérique sont bien perçus.