Un vaste réseau aux normes
La rocade bordelaise est la plus longue de France avec près de 45 km d’autoroute. Sa mise à 2×3 voies entre les échangeurs 10 et 15 a été l’opportunité de mettre aux normes le réseau de collecte et de traitement des eaux pluviales, et de prévoir un système de rétention des pollutions accidentelles.
« Ce projet s’est traduit par la conception et la mise en œuvre d’un vaste réseau de bassins d’assainissement, constitués de buses et de divers ouvrages en béton ayant trois fonctions : réguler le débit des eaux en cas de forte pluie, abattre la pollution chronique par sédimentation avant le rejet des eaux dans le milieu naturel, et confiner les pollutions accidentelles », explique Thomas Momber, chef de projets à la Direction Interdépartementale des Routes Atlantique.
Un chantier qui a fait partie intégrante des travaux d’élargissement de la rocade, entre 2013 et 2016.
Des bassins enterrés le long de la rocade
Compte tenu du manque d’espace aux abords de la rocade, qui concentre un important tissu d’habitations, d’activités économiques et d’équipements, la plupart des bassins (22 sur 37) ont été enterrés le long de celle-ci.
Ces collecteurs longitudinaux sont constitués d’éléments de canalisation étanches de 1 à 2,20 m de diamètre, emboîtés les uns dans les autres. Tous les 60 mètres, des ouvrages d’entrée, de sortie et de régulation, avec des regards, des vannes et des by-pass permettant la rétention des pollutions accidentelles, ont été apposés. « Ces ouvrages en béton ont été préfabriqués pour leur parfait ajustement et leur rapidité de mise en œuvre sur le chantier », précise Thomas Momber.
Un vaste réseau aux normes
La rocade bordelaise est la plus longue de France avec près de 45 km d’autoroute. Sa mise à 2×3 voies entre les échangeurs 10 et 15 a été l’opportunité de mettre aux normes le réseau de collecte et de traitement des eaux pluviales, et de prévoir un système de rétention des pollutions accidentelles.
« Ce projet s’est traduit par la conception et la mise en œuvre d’un vaste réseau de bassins d’assainissement, constitués de buses et de divers ouvrages en béton ayant trois fonctions : réguler le débit des eaux en cas de forte pluie, abattre la pollution chronique par sédimentation avant le rejet des eaux dans le milieu naturel, et confiner les pollutions accidentelles », explique Thomas Momber, chef de projets à la Direction Interdépartementale des Routes Atlantique.
Un chantier qui a fait partie intégrante des travaux d’élargissement de la rocade, entre 2013 et 2016.
Des bassins enterrés le long de la rocade
Compte tenu du manque d’espace aux abords de la rocade, qui concentre un important tissu d’habitations, d’activités économiques et d’équipements, la plupart des bassins (22 sur 37) ont été enterrés le long de celle-ci.
Ces collecteurs longitudinaux sont constitués d’éléments de canalisation étanches de 1 à 2,20 m de diamètre, emboîtés les uns dans les autres. Tous les 60 mètres, des ouvrages d’entrée, de sortie et de régulation, avec des regards, des vannes et des by-pass permettant la rétention des pollutions accidentelles, ont été apposés. « Ces ouvrages en béton ont été préfabriqués pour leur parfait ajustement et leur rapidité de mise en œuvre sur le chantier », précise Thomas Momber.
Au centimètre près
Pour ce réseau hors norme, 5200 mètres linéaires constitués d’environ 2200 éléments et 87 ouvrages – dont le plus lourd pesait plus de 30 tonnes – ont été nécessaires. Et le béton s’est avéré le matériau idéal.
« Pour des raisons de disposition et de fonction, chaque ouvrage de régulation et de raccordement était unique, souligne-t-il. Il s’agissait de réaliser au centimètre près ce que l’on souhaitait en termes de forme et de dimension, avec des diamètres très importants. »
La mise en œuvre des éléments par simple emboîtage a aussi autorisé des cadences rapides, réduisant d’autant la gêne des usagers.
Par sa robustesse, sa durabilité et son poids, le béton est enfin particulièrement bien adapté à ce type de réseau. « Le béton étant auto-lestant, les buses et les ouvrages résistent à la poussée d’Archimède des nappes phréatiques sous la rocade, ce qui assure la stabilité de l’ensemble dans le temps », conclut Thomas Momber.
Pour ce réseau hors norme, 5200 mètres linéaires constitués d’environ 2200 éléments et 87 ouvrages – dont le plus lourd pesait plus de 30 tonnes – ont été nécessaires. Et le béton s’est avéré le matériau idéal.
« Pour des raisons de disposition et de fonction, chaque ouvrage de régulation et de raccordement était unique, souligne-t-il. Il s’agissait de réaliser au centimètre près ce que l’on souhaitait en termes de forme et de dimension, avec des diamètres très importants. »
La mise en œuvre des éléments par simple emboîtage a aussi autorisé des cadences rapides, réduisant d’autant la gêne des usagers.
Par sa robustesse, sa durabilité et son poids, le béton est enfin particulièrement bien adapté à ce type de réseau. « Le béton étant auto-lestant, les buses et les ouvrages résistent à la poussée d’Archimède des nappes phréatiques sous la rocade, ce qui assure la stabilité de l’ensemble dans le temps », conclut Thomas Momber.