Au cœur d’une dynamique territoriale
Au nord-est de Gennevilliers, dans le département des Hauts-de-Seine, le nouvel ensemble hôtelier du groupe Accor ne passe pas inaperçu.
Mis en service en décembre 2017, il surprend par ses dimensions, mais aussi par ses façades éclatantes, en béton blanc. Situé à proximité de groupes d’envergure, comme Thalès et Up (Chèque Déjeuner), il participe au dynamisme économique d’un secteur autrefois réservé aux entrepôts industriels de Gaz de France.
Ce nouvel équipement hôtelier apporte aussi sa pierre au projet du Grand Paris, qui vise à faire de la capitale et de sa proche banlieue une grande métropole moderne, en développant notamment l’emploi, les transports et le logement.
Un bâtiment, deux hôtels, huit mois de gros œuvre
Dans un bâtiment unique de huit étages, le complexe abrite deux hôtels Accor – un Mercure de 144 chambres et un Ibis de 133 chambres –, gérés en franchise par le tout nouveau groupe hôtelier Suitcase Hospitality, une entité du groupe Legendre, propriétaire du terrain. En tout, 18 mois ont été nécessaires à Legendre Immobilier, autre filiale du groupe Legendre, pour réaliser ce bâtiment hors du commun, aux nombreuses contraintes techniques.
« Si le béton de la structure hôtelière a été coulé en place, il nous a fallu nous diriger vers du béton préfabriqué pour le parking, qui était accolé à des voies SNCF, raconte Luc Simon, conducteur de travaux. Tout au long du gros œuvre, qui a duré huit longs mois, l’enjeu était de maintenir une qualité égale et une couleur homogène entre les deux édifices. »
Une enveloppe de béton blanc et gris, 100% local
Le choix s’est porté sur du béton blanc autoplaçant. « Renforcé par des adjuvants de nouvelle génération, ce produit nous a permis de faire ce que nous voulions en termes de mise en place, indique Luc Simon. Il s’est avéré très pratique et rapide à couler, idéal pour respecter les délais. »
Si le béton blanc domine l’ensemble de la façade, il cohabite cependant avec le béton matricé gris retenu pour le rez-de-chaussée, dont les losanges tournés vers le sol font penser à des écailles.
« La difficulté était de respecter les arêtes saillantes dessinées par les architectes, observe Luc Simon. Il fallait pour cela un béton qui se mette bien en place et puisse reproduire les détails du moule. »
Le matériau a en effet été coulé sur matrice polyéthylène, pour un motif répétitif sans interruption sur tout le pourtour du bâtiment. Un béton 100 % local : il provenait de Gennevilliers même, et le béton blanc de Saint-Ouen, à 20 km de là.