Toit-terrasse végétalisé : un isolant thermique aux multiples usages
Reconnus pour réduire l’effet d’îlot de chaleur urbain, les toits-terrasses végétalisés humidifient l’air ambiant et régulent la température des bâtiments. La végétalisation des toitures contribue également à l’amélioration de la qualité de l’air et à la biodiversité en milieu urbain. Des atouts qui incitent certaines grandes villes à favoriser cette solution, dans le cadre de la démarche HQE et des objectifs de la COP21.
Extensive, constituée de plantes de rocaille et de mousses, la toiture végétalisée se conçoit comme une simple couverture thermique, non accessible aux résidents. Semi-intensive, elle se recouvre d’herbacées pour devenir une prairie suspendue. Intensive, elle autorise l’installation d’arbustes et d’arbres et même la culture de légumes. Les toitures végétalisées aménagées en jardins publics apportent aussi une réponse au manque d’espace des centres-villes en devenant des lieux de convivialité et d’échanges.
Le béton, support idéal de la végétalisation
Quel que soit le type de végétalisation retenu, plusieurs constituants sont nécessaires : couche isolante, membrane d’étanchéité, couche drainante, filtre, substrat. Grâce à ses performances mécaniques et à sa durabilité, le béton s’impose comme le support de référence pour les toits-terrasses végétalisés.
Sa capacité à supporter des charges importantes et sa stabilité facilitent l’aménagement de espaces. Sa grande résistance à l’eau garantit également l’étanchéité des ouvrages. Autant de qualités qui en font le seul matériau porteur autorisé pour tous les aménagements, de la simple végétalisation à la réalisation de potagers associatifs ou de jardins suspendus.